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Réduction d’impôts par la loi Girardin Industriel

L’aspect essentiel permettant de comprendre le succès de ce dispositif, c’est qu’il s’agit là du seul produit aujourd’hui disponible permettant de bénéficier dès la première année d’une réduction d’impôts plus importante que la somme engagée.

La rentabilité de l’opération est donc atteinte dès la première année ce qui est unique dans la famille produits de défiscalisation. En effet, en investissant 10.000 € en 2022 dans une défiscalisation industrielle, je pourrais bénéficier en 2023 de 11.000 € à 12.000 € de réduction d’impôts. On peut donc comparer cette opération au fait de payer ses impôts plus tôt mais moins cher.


Girardin industriel : le principe de la défiscalisation

Ce dispositif de défiscalisation est destiné à aider les entreprises situées dans les Départements d’Outre-Mer (DOM) à supporter les difficultés structurelles liées à l’éloignement, notamment les surcoûts de transport engendrés par leur situation géographique. En contrepartie de l’aide apportée par des investisseurs personnes physiques, ces derniers bénéficieront d’un avantage fiscal prenant la forme d’une réduction d’impôts one-shot.

Pour ce faire, l’investisseur qui veut réaliser une opération de défiscalisation industrielle devra souscrire au capital d’une société, généralement une SNC, une SARL, ou une SAS, dédiée au financement d’un projet industriel éligible dans un DOM ou un TOM. Cette société se portera acquéreur d’un matériel éligible destiné à être exploité pendant 5 ans sur le territoire en question. En contrepartie, l’investisseur recevra une réduction d’impôts imputable intégralement sur l’impôt dû au titre de l’année en cours, d’où l’appellation de défiscalisation.

Attention toutefois, cette réduction d’impôts est soumise à un dispositif double plafonnement complexe pour lequel il vaut mieux faire appel à un spécialiste tel que La Fiduciaire du Patrimoine qui vous aidera également à appréhender les facteurs de risque.

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Janvier 2022

Revue des marchés (03/01/2022)

1/ Revue des marchés : 4è trimestre 2021 

Ce dernier trimestre boursier s’est inscrit en net rebond alors que les inquiétudes autour du secteur  immobilier chinois avaient fait reculer les indices de 5% environ dans la dernière quinzaine de  septembre. Le trimestre s’et déroulé en trois séquences :  

• Les excellents résultats trimestriels des sociétés pour le 3è trimestre ont permis de rétablir la  confiance des investisseurs .  

• Le retour des craintes autour de l’inflation a ouvert une phase d’incertitude.  

• L’irruption, les 25 et 26 novembre, du variant Omicron sur les écrans radars des investisseurs a  provoqué un décrochage (-5%) des actions européennes (mais -2,5% « seulement » à Wall Street)  pour se stabiliser sur ces niveaux ensuite.  

Les marchés financiers terminent ainsi en beauté un trimestre de reprise qui clôture lui-même une  année exceptionnellement favorable malgré les menaces permanentes de l’épidémie et le retour  d’une inflation à des niveaux que l’on avait pas vus depuis plus de trente ans.  

Le dollar est l’autre gagnant du trimestre, profitant des perspectives de hausse des taux Fed en  progressant de 2.3% contre euro, à 1.13, et de 8% depuis le 1er janvier.  

2/ Revue des marchés : Année 2021 

On retiendra de cette année boursière 2021 un contraste considérable entre l’accumulation des  incertitudes que les investisseurs ont dû affronter (l’efficacité des vaccins, l’ampleur de la reprise, le  retour des variants, les difficultés d’approvisionnement et de production, le retour puis l’accélération  de l’inflation, la faillite du secteur immobilier en Chine, …) et la performance des principaux indices,  comprise entre 20 et 30%. 

o Le premier semestre a été celui de la réouverture des économies grâce aux campagnes  de vaccination menées tambour battant dès janvier aux Etats-Unis et, on le sait, plus  tardivement en Europe . 

o L’irruption du variant Delta en Asie-Pacifique en juillet a surpris la population et les  o L’actualité chinoise a pris le dessus ensuite . 

o L’accélération de l’inflation au quatrième trimestre, à 6,9% (en glissement annuel) aux  Etats-Unis et 4,9% en Europe a relancé le débat sur son caractère temporaire ou  durable. 

o Enfin l’irruption du variant Omicron sur les écrans radars des investisseurs. Et à chacune de ces inquiétudes un optimisme à tout crin, porté par l’efficacité des vaccins,  l’excellente santé des entreprises, les liquidités abondantes et, il faut bien le dire, le manque  d’alternatives à l’investissement en actions, l’ont emporté pour faire repartir les marchés et  les mener vers de nouveaux plus hauts.  

Le CAC 40 avance ainsi de 31,1% depuis le 1er janvier, l’Eurostoxx 50 de 23,6%, l’indice S&P 500 (en  USD) de 30.8% et le Nasdaq des valeurs technologiques de 29.6%. Les actions chinoises sont les  grandes perdantes de l’année (-21% à Hong Kong et +4.8% seulement à Shanghai), entraînant avec  elles les actions émergentes qui baissent de 3.7%.  

Le dollar est l’autre gagnant de l’année, profitant à plein de la reflation américaine et des perspectives  de hausse des taux directeurs de la Fed . 

L’or recule de 4.2% dans un mouvement inhabituel dans ce contexte de hausse de l’inflation, dont  l’émergence des crypto monnaies constitue une partie de l’explication.  

Enfin notons la faible performance des obligations à haut rendement des entreprises. 

3/ Perspectives : 1er Trimestre 2022 

Nous maintenons donc la recommandation d’être investi en actions au niveau neutre avec une  majorité de fonds défensifs. 




Fini de rédiger le 3 janvier 2022

Point marchés (23/12/2021)

Depuis la fin novembre 2021, marchés et investisseurs doivent faire face à deux forces qui troublent leur vision à court et moyen terme et sape leur confiance : l’émergence puis la propagation du variant Omicron d’une part et l’inflation, dont on a longtemps eu du mal à déterminer la nature, d’autre part.
Concernant, le variant Omicron, la rapidité de sa propagation inquiète, malgré les premières études plutôt rassurantes sur ses conséquences sanitaires. Pour ce qui est de l’inflation, lors de sa dernière réunion de politique monétaire de l’année 2021, la Fed a plutôt répondu aux attentes des investisseurs en dissipant leurs craintes d’une inflation qui deviendrait incontrôlée.

Malgré la baisse de liquidité des marchés en cette fin d’année nous maintenons la pondération neutre des actions pour trois raisons :
a) les bénéfices des sociétés restent bien orientés ;
b) les indices sont prompts à profiter de toute bonne nouvelle pour rebondir et effacer en quelques heures plusieurs séances de doutes;
c) nos recommandations par compartiments et thèmes sont globalement défensives.
En revanche, une poursuite de la baisse des indices, de 5-7% environ indiquerait une dégradation profonde et probablement durable du sentiment des investisseurs, et nous inciterait à réduire l’exposition aux actions.

Rédigé fin décembre 2021
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